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Les principales pathologies de la vue

 

De la malvoyance à la cécité

Derrière le terme de « déficience visuelle », pas toujours lisible pour le grand public, on distingue plusieurs pathologies. De la malvoyance, un handicap parfois invisible des autres, jusqu’à la cécité absolue, voici quelques repères pour s’y retrouver.

Malvoyance

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) parle de déficience visuelle lorsque l’acuité visuelle ne dépasse pas 3/10e sur l’œil le plus performant et/ou quand le champ visuel présente une atteinte sévère. En pratique, les sujets comptent les doigts de la main à 3 mètres. Quand l’acuité visuelle est strictement inférieure à 1/20e, on parle de cécité.

La malvoyance est donc comprise entre ces deux mesures. L’OMS définit 2 catégories de malvoyance : la déficience visuelle moyenne et la déficience visuelle sévère.

Au delà de ces chiffres, une personne sera reconnue déficiente visuelle dans la mesure où son handicap entraîne une modification de son comportement et une perte partielle d’autonomie dans les domaines suivants : lecture, écriture, activités de la vie quotidienne, communication, appréhension de l’espace et déplacements, poursuite d’une activité professionnelle.

Cécité

Légalement en France, l’OMS définit 3 catégories de cécité :

  • Catégorie I : La déficience visuelle profonde. En pratique, le sujet compte les doigts à 1 mètre.
  • Catégorie II : La cécité presque totale. En pratique, le sujet voit bouger la main à 1 mètre.
  • Catégorie III : La cécité absolue. Pas de perception lumineuse, à fortiori absence de l’œil.

Plus généralement, on parle de personne atteinte de cécité,ou non-voyant, lorsqu’il y a une absence totale de vision d’un ou des deux yeux.

 

Les principales pathologies de la vue

Nous savons qu’avec une même perception visuelle, le comportement peut varier d’un individu à un autre, chacun mettant en place ses propres stratégies de compensation. Pour vous aider à appréhender les différents troubles de la vision connus et les difficultés qu’ils peuvent générer, nous avons recréé les simulations de leurs effets à partir de photos.

 

Paysage vu avec un glaucome

Vue avec un glaucome

Le glaucome

Il existe deux principaux types de glaucomes, le glaucome à angle fermé (très douloureux) et celui à angle ouvert (asymptomatique). Le glaucome à angle ouvert (le plus fréquent) est une maladie chronique, évolutive et progressive du nerf optique souvent liée à un excès de tension dans l’œil. Cette pathologie est insidieuse dans la mesure où le patient ne ressent aucun symptôme durant les premières années de la maladie. Sans douleur préalable, ni baisse de vision, le glaucome conduit inéluctablement à la cécité si aucun traitement médical n’est mis en place. L’UNADEV a mis en place un dépistage national de cette maladie avec Le Bus du Glaucome.

 

Paysage vu avec une DMLA

Vue avec une DMLA

La DMLA

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age est la maladie ophtalmologique la plus répandue dans les pays industrialisés. Elle atteint la rétine centrale, ce qui se traduit par une déformation des lignes puis par l’apparition d’une tache centrale permanente.

 

 

Vue avec une cataracte

La cataracte

C’est l’opacification partielle ou totale du cristallin, lentille convergente située à l’intérieur de l’œil. Cette opacification est responsable d’une baisse progressive de la vue, au début accompagnée de gêne à la lumière.

 

 

Un paysage vu avec une rétinopathie diabétique

La rétinopathie diabétique

Cette maladie peut intervenir suite à du diabète. Les vaisseaux de la rétine sont altérés par un excès de sucre : ils peuvent s’obturer ou se rompre. La vision devient globalement floue et vous êtes gênés par l’apparition de taches noires.

 

 

Paysage vu avec une rétinite pigmentaire

Vue avec une rétinite pigmentaire

La rétinite pigmentaire

La rétinite pigmentaire (RP) est une maladie génétique dégénérative due à une mutation de gènes  impliqués dans le fonctionnement et la régulation des cellules de la rétine, les photorécepteurs, indispensables pour la vision. La RP atteint les deux yeux et débute généralement par des problèmes de vue lorsque l’intensité de la lumière diminue (héméralopie). Des difficultés d’adaptation à l’obscurité sont fréquentes, par exemple lors du passage d’une pièce très éclairée vers une pièce sombre. Puis progressivement, le champ visuel se rétrécit donnant une impression de « vision en tunnel ». Des troubles dans la vision des couleurs sont souvent présent et une sensibilité à une forte intensité lumineuse peut apparaître plus tard. La vision centrale est généralement conservée jusqu’à des stades tardifs de la maladie puis, progressivement l’acuité visuelle diminue et aboutit généralement à la cécité.